Jardiner rime souvent avec permaculture , et cette dernière n’est pas qu’une histoire de culture(s), mais aussi un mouvement plus vaste, permettant une pratique plus aboutie du mieux-vivre-ensemble.
La métaphore est aisée, cultiver son jardin, permet une meilleure compréhension de la manière dont on interagit avec ses semblables, permet aux humains que nous sommes de redécouvrir combien tout est interdépendant dans l’univers et quelle y est notre place.
Mettre les mains dans la terre procure un bien-être difficile à décrire avec des mots.
S’accroupir afin de semer, biner, planter favorise humilité et souplesse. En plus d’être une école de vie, le jardin est une thérapie.
La permaculture est une approche holistique et éthique, respectueuse des sols, de toutes les formes de vie qui ont une valeur égale, car interdépendantes. Elle considère qu’un système ne peut prospérer que dans la diversité, là où chacun a le droit de mener une vie épanouie et productive, dans un environnement sain. Elle permet donc à l’homme de prendre conscience de l’importance de chaque étape dans un processus de génération de la vie :
- observer la nature pour en comprendre les lois
- semer, et laisser s’ensemencer
- le sol est nourri par les plantes qui y poussent et s’y dégradent
- les végétaux de grande taille protègent les plus fragiles du soleil et du vent
- les insectes y jouent leur rôle de pollinisateurs
- le compostage favorise la fertilisation des sols
